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Le projet du Centre national pour la mémoire des esclavages et de leurs abolitions est inséparable de tout le processus qui a culminé en 2001 avec la loi portant reconnaissance de la traite et de l'esclavage comme crime contre l'humanité. C'est dire que l'émergence du projet lui-même résulte de tout un mouvement d'assise de cette mémoire sur une célébration nationale. Ce mouvement a débuté en 1998 en Sorbonne, lors du colloque "Poétiques d'Édouard Glissant" et de la déclaration-manifeste sur l'esclavage, et se perpétue jusqu'à aujourd'hui, en 2013, où l'Institut du Tout-Monde propose d'avancer vers la fondation de ce Centre national. Quelques repères, relatifs à ces quelques années qui ont changé le regard français à propos de ce passé.

Bref historique d'un projet en devenir

Loi portant reconnaissance de la traite et de

l'esclavage en tant que crime contre l'humanité

- 2001 - Lecture : Félix Lahu (ITM, 2013)

  

1998 - 23 mai : La Marche des Libertés

L'identité au cœur de

la question noire (2008)         

L'autre grand moment historique de cette année 1998 décidément charnière intervient le 23 mai avec, à Paris, l'événement d'une grande "marche des Libertés" de plus de 40 000 personnes réclamant une reconnaissance nationale de cette mémoire et  une célébration unitaire de l'abolition de l'esclavage. Dans le sillage de la 150e commémoration de l'abolition, qui était intervenue quelques jours auparavant, il s'agissait en somme d'une réappropriation collective de cette histoire, et de la démonstration d'une forte préoccupation mémorielle.


La Marche des Libertés va frapper les esprits et Chritiane Taubira va s'en inspirer, dans l'élan de son projet de loi de 1999 qui débouchera en 2001 sur la loi portant reconnaissance de la traite et de l'esclavage comme crime contre l'humanité.

À la faveur de ce site et de l'ensemble du projet "Mémoires des esclavages", l'Institut du Tout-Monde propose de relancer le projet du Centre national pour la mémoire des esclavages et de ses abolitions. Dans ce mouvement, l'institut a besoin de toutes les énergies qui pourront se manifester en ce sens, pour déboucher sur la fondation de cet espace incontournable des mémoires partagées.

Depuis 2013 - Relance du projet du Centre

national, par l'Institut du Tout-Monde

2001 - La loi portant reconnaissance de l'esclavage et de la traite, crime contre l'humanité, dite "Loi Taubira".


Extrait du discours de C. Taubira


L'identité au cœur de

la question noire (2008)         

La grande date du processus de ces années-là, c'est évidemment en 2001, la loi portée par Christiane Taubira, tendant à la reconnaissance de la traite et de l'esclavage comme crime contre l'humanité. Une étape charnière et une date fondatrice qui devait marquer pour longtemps la communauté nationale. Dans la vidéo proposée ci-contre, retrouvez un extrait du discours de présentation du projet de loi à l'Assemblée par Christiane Taubira, en 1999.

En guise de conclusion imprévue au colloque international "Poétiques d'Édouard Glissant" qui s'était tenu du 11 au 13 mars 1998 en Sorbonne, l'événement fut sans conteste cette déclaration tenue par Édouard Glissant, Patrick Chamoiseau et Wole Soyinka, réclamant la reconnaissance de la traite et de l'esclavage comme crime contre l'humanité - pétition à l'appui. Une déclaration solennelle, pensée au mot près, un moment fort de cette histoire, et on peut même le dire, un point de départ qui devait rendre possibles les mutations ultérieures.

1998 - Déclaration du manifeste sur l'esclavage, lue par Édouard Glissant. Sorbonne, "Déclaration sur la traite négrière et l'esclavage", Patrick Chamoiseau, Édouard Glissant, Wole Soyinka

C'est donc le 30 mars 2006 que dans une cérémonie sollennelle à l'Élysée, le Président Chirac désigne officiellement la date du 10 mai comme Journée nationale annuelle des mémoires de la traite négrière, de l'esclavage et de leurs abolitions, en référence au 10 mai 2001, jour du vote de la loi de reconnaissance de l'esclavage comme crime contre l'humanité.. C'est également au cours de cette même cérémonie qu'est nommé le Comité pour la Mémoire et l'Histoire de l'Esclavage présidé par Maryse Condé, puis par François Vergès. Édouard Glissant se voit confier la mission d'élaboration du Centre national. Cette date est donc le vrai point de départ du projet du Centre national pour la mémoire des esclavages et de leurs abolitions.

2006 - Désignation de la Journée nationale

de la mémoire de l'esclavage

France 2, JT du 30 mars 2006

MENU DU PROJET

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