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Pour plus de détails concernant l'Histoire de cette ville-phare des lieux de mémoire africains de l'esclavage, consultez le site du Musée d'Histoire de Ouidah (cliquez ci contre).

2010

The road of no return : slavery in Benin

Court sujet (en anglais) à partir d'une confrontation avec la Porte du non retour via la route des esclaves, avec des guides béninois.

Réal. : Nicolas Déous (2008)

Ouidah, la mémoire de l'esclavage

En. compagnie de deux guides locaux, la découverte de l'histoire tragique de Ouidah. Visite des quelques lieux mémoriaux essentiels de la ville, qui permet de reparcourir la trajectoire historique de la traite négrière en ce lieu clé du Bénin.

L'ensemble mémoriel de Ouidah est unique en soi. La Porte du non retour inaugurée à l'initiative de l'UNESCO marque le symbole de la déportation dont la plage de Ouidah fut le théâtre (en haut à gauche et ci contre). Le Mémorial (ci-dessus) célèbre les morts de cette déportation, victimes par millions de cette marchandisation inhumaine.

Montage-diaporama

Ouidah, sur la route des esclaves

Quelques vues de cet ensemble mémoriel élaboré sur la route des esclaves à Ouidah : la Place aux enchères, où étaient sélectionnés et marqués au fer les esclaves en partance pour les bateaux négriers ; l'Arbre de l'oubli ainsi nommé du fait d'un rituel au cours duquel les esclaves tournaient autour d'un arbre pour oublier leurs origines ; l'Arbre du retour, planté par le roi du Dahomey et garantissant le retour des âmes des captifs après leur mort ; le Mémorial du souvenir érigée sur la fosse commune des captifs morts avant la déportation ; la Porte du non retour inaugurée en 1995 par l'UNESCO, pour célébrer la déportation des millions de captifs mis en esclavage en direction des colonies d'outre-Atlantique. Ouidah est également un haut lieu du vaudou, religion syncrétique dont seront imprégnés les esclaves de Saint-Domingue.

ture vers les bateaux négriers. Pour cette raison, en vertu de cette identité historique forte, Ouidah a été érigée au niveau d'un symbole mondial de l'arrachement des captifs africains à leur terre, et de leur déportement vers les colonies d'outre-mer. À ce titre, c'est , tout un dispositif qui a été édifié à Ouidah, en partie par l'UNESCO qui en a ratifié par un monument fort (la "Porte du non retour"), ce statut de lieu de mémoire primordial. Cette mémoire de Ouidah est aussi une mémoire problématique et douloureuse à double titre pour les Africains : ce trafic multiséculaire fut facilité par la complicité active des dignitaires des royaumes esclavagistes du Dahomey, de Xwéda et d'Allada et de l'ethnie des Fons. La ville bénéficia durant plus de trois siècles de ce trafic lucratif, dominé par Xwéda au XVIIe siècle puis par le Dahomey à partir du XVIIIè siècle. Ouidah est par conséquent le lieu d'une mémoire collective, et le lieu d'une blessure intime de l'Afrique face au passé de la traite.

La ville de Ouidah, au Bénin, est en elle-même un des hauts lieux de l'histoire de la traite négrière. Ville côtière, Ouidah est le point d'aboutissement de la route empruntée par les esclaves, de leur cap-

Ouidah, le chemin du souvenir

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